A quoi sert une route?
Comment fait-on utile et pas cher? Qui finance?
Qui paye in fine?
La dimension économique du partenariat public-privé dans les transports
Qui doit alors payer : le client de l’ouvrage, la collectivité dans son ensemble, une combinaison des deux ? Entre une structure publique et une structure privée, laquelle est économiquement la plus efficace, et quel est l’impact budgétaire du choix ?
Nous utiliserons des données ou des concepts que nous avons déjà décrit dans nos articles précédents, notamment celui présentant le concept d’amertume.
Durabilité urbaine sous contrainte financière
La durabilité consiste à léguer à nos enfants un monde qui n’est pas détérioré par rapport à celui dont nous avons hérité des générations précédentes. Le même raisonnement s’applique au niveau des dettes. Comment croiser ces concepts de « durabilité » et de « dette », c’est-à-dire comment orienter les investissements et les règles de fonctionnement des villes pour obtenir des structures urbaines qui constituent in fine une « ville durable »?
Les valeurs du temps dans les infrastructures de transport
Comment évaluer la rentabilité d’une infrastructure de transport ?
Tout d’abord, à quoi servent ces notions apparemment abstraites ?
Comment alors convertir une vitesse en valeur financière, sinon par l’intermédiaire des valeurs du temps ?
Peut-être est-ce simplement parce que les notions étudiées n’étaient pas identiques ?
Pirandello®, un nouvel outil d'aide à la décision
Faire un modèle urbain et non un modèle de transports, depuis une dizaine d’années, le groupe Vinci travaille sur ce sujet et vient de finaliser un modèle global urbain, nommé Pirandello®. C’est un outil pratique d’aide à la décision en ce qui concerne l’aménagement et la vie des grandes agglomérations.
Rentabilité économique et rentabilité financière du tunnel Prado-Carénage à Marseille
Nous avions présenté l’an dernier dans la revue Transports n° 408 un article décrivant l’application concrète et chiffrée de la théorie classique du surplus économique de Jules Dupuit aux ouvrages en concession gérés par le groupe VINCI. Nous avions même tenté d’évaluer le comportement politique du public vis-à-vis du péage en utilisant la notion d’amertume. Tentons maintenant d’introduire le paramètre « temps » pour éclairer les méthodologies de choix d’investissements dans des ouvrages publics.
Application pratique de la notion d'amertume
Une notion symétrique de celle de surplus : l’amertume, décrite dans « Transports n° 402 ».
Le présent article montre que l’utilisation pratique de la notion d’amertume devrait contribuer à fonder les logiques de décision en matière de tarification, et réduire l’imprécision des prévisions de recettes.
Risques, choix des projets à réaliser et choix contractuels
Comme l’incertitude sur le futur restera toujours grande, ne faut-il pas rechercher alors dans le choix du type de contrats et dans leur rédaction les mécanismes qui minimiseraient l’impact économique d’une erreur de prévision? L’étude approfondie de nombreux contrats de PPP, en parallèle avec l’approche économique, donne des éléments de réponse.